CONCLUSION

Après nos observations, deux questions se posent, les phéromones ont-elles véritablement un impact chez l’espèce humaine ? Et si oui, lequel ?

En effet, nous avons démontré que chez les animaux, la communication chimique est indispensable à des fonctions comme la reproduction, la hiérarchisation d'un groupe (chez les insectes notamment), à la défense ou au marquage d'un territoire.

Elles sont donc indispensables à la survie chez la plupart des animaux, mais de là à dire que ces molécules sont indispensables chez l’homme…

Même s’il n’est pas possible d’établir de façon irréfutable l’existence de phéromones chez l’espèce humaine, tout laisse à supposer qu’elles ont du jouer un rôle important chez l’homme primitif. En effet, la prépondérance prise par la vision et le langage dans les mécanismes de reconnaissance entre individus aurait plus ou moins annihilé le rôle des phéromones.

Cependant si la thèse selon laquelle les phéromones jouent un rôle prépondérant dans la sélection d’un partenaire, cela voudrait dire que l’amour est une histoire d’odeur ! (ou plus précisément de phéromones…)