Partie II: d) Chez l‘Homme Comme pour les phéromones modificatrices, deux théories se confrontent entre les chercheurs qui soutiennent que l’évolution a rendu l’organe vomero-nasal inopérant et ceux qui soutiennent qu’elle a encore un rôle chez l’homme. Les résultats des différentes expériences sont extrêmement contradictoires et l’on ne sait toujours pas si ces phéromones ont déjà induit ou mené à un comportement sexuel. Cependant, les « pro-phéromones » soutiennent que ces molécules ont déjà eu un impact émotionnel mais pas comportemental. Les résultats les plus intéressants concernent l’exposition aux androgènes, mais avec des résultats extrêmement contradictoires. On a ainsi montré que l'exposition expérimentale à l'androsténol augmente chez les femmes la durée de leur contact social avec les hommes (Cowley 1991). La molécule ne provoque pas le comportement de reproduction, mais elle permet de l'initier en favorisant le rapprochement hétérosexuel.
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