Chez l’homme, une molécule particulière est présente dans la sueur et l’urine masculine : l’androsténol.

             Cette molécule se compose de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Encore une fois, on peut remarquer que ce sont des atomes très communs dans la nature.                                                                                                            L'androsténol est une des phéromones sexuelles du cochon. Celle-ci est présente dans l’haleine du mâle qui l’utilise pour attirer la femelle. Quand des scientifiques ont découvert que l'androsténol est une des composantes de la sueur et l’urine des hommes, ils se sont demandés si la molécule pouvait aussi agir comme phéromone et était capable d'attirer les femmes.

            Une fameuse expérience a eu lieu pour tenter de démontrer l’effet de cette phéromone, c’est celle de la salle d’attente : la phéromone a été appliquée sur des sièges dans la salle d’attente chez d'un dentiste et les femmes ont choisi massivement ces sièges par rapport à ceux sans la phéromone.

            Gustavson a pu en 1987 préciser l’action de l’androsténol chez l’homme, et a démontré qu’il avait un effet répulsif chez l’homme et attractif chez la femme et l’homosexuel masculin.

            Un isotope de cette molécule se nomme androsténone et se trouve dans la partie prostatique du sperme ou dans la sueur.

Formule topologique de l’androsténone

    Cette molécule quant à elle a un effet tout à fait différent puisqu'elle diminue l'envie sexuelle de la femme. Les hommes produisant simultanément les deux molécules et l'effet olfactif de l'androsténone étant plus fort que celui de l'androsténol, l'effet global, en situation naturelle, devrait alors être répulsif !